Pourquoi devons-nous voyager ?

Souvent considéré comme un individu irresponsable, qui n’aime pas se poser, le voyageur a fait l’objet de nombreux préjugés. Avec une société devenue trop occupée pour se faire plaisir ou pour se détendre, le mot tourisme est devenu un terme fade ramené à une simple approche comptable de ce que l’on pourrait dépenser à savoir pour les destinations, le prix des billets, les fréquence d voyages ou encore de l’hébergement. Loin de cet amalgame, les études ont montré que voyager est nécessaire pour chaque personne. Que ce soit dans le cadre de relation sociale que pour le bien-être de chacun.

Bien plus qu’une simple activité, le voyage agit sur le moral !

Voyager se réduit de nos jours à une simple activité touristique, une routine qui consiste à aller à la plage chaque été ou à rendre visite au grand parent à la campagne, ou encore se rendre dans les plus belles villes du monde pour y acheter des souvenirs. Loin d’être une simple activité consistant à faire essayer toutes les vitrines de voyagistes, ou de manger dans de beaux restaurant et découvrir les plus beaux contextes hôteliers du monde, voyager agit sur le moral, c’est une manière de se découvrir, de se ressourcer, d’oublier et de se détendre. Les « break » sont d’une importance capitale pour une meilleure santé psychologique, d’ailleurs, après que ça ait été prouvé, plusieurs pays d’Asie et d’Amérique centrale obligent désormais leurs salariés à prendre des vacances une fois par mois.

Un éternel recommencement nécessaire

Selon l’ouvrage « il faudra repartir » de Nicolas Bouvier, l’auteur souligne la nécessité de voyager, et de reprendre l’expérience plusieurs fois dans sa vie. Pour cela, il avance quatre théories sur les bienfaits du voyage, à savoir : l’initiation, la collection, l’addiction, et la consolation.
Voyager c’est apprendre, découvrir de nouvelles cultures, en plus d’être un moment de détende, c’est également un voyage pédagogique, d’où le terme de l’initiation.
Pour ce qui est de la seconde théorie, voyager augmente de désir d’accumulation et de compilation, que les chercheurs appellent aujourd’hui fantasme de « quantifrénie ».
L’addiction est pour le voyageur un sentiment de vouloir retourner dans les endroits qu’il a visité, ou du moins, retrouver les sensations acquis pendants ses voyages.
Enfin, la consolation se traduit par une manière de vouloir reprendre l’avion, de revivre l’aventurer, sans commettre les anciennes erreurs qui auraient pu être commis lors des anciens voyages, il peut s’agir de réservation tardive, de manque de budget, ou d’un mauvais choix de destination.

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